| Poids | 2100 g |
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| Dessinateur | Fabien Lacaf |
| Scenariste | Nelly Moriquand |
| Edition | GLENAT . VECU |
| Cotation | Chaque album est coté 15€ |
| etat | TBon état |
Les Pêcheurs d’étoiles :
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Les Pêcheurs d’étoiles est une série de bande dessinée historique scénarisée par Nelly Moriquand et dessinée par Fabien Lacaf.
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La série débute en 1989 avec Tome 1 – La Fille du fleuve et s’achève en 2019 avec Tome 5 – Les Chaînes de la liberté.
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Le cadre temporel se situe à la fin du XIXᵉ siècle (environ 1890–1900), en France.
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L’histoire mêle romance, aventure, drame social et intrigue policière, le tout avec un souci de réalisme historique et de contexte social.
📚 Intrigue & cadre narratif
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Tout commence sur les rives du fleuve Rhône : deux capitaines de vapeurs, Tonin et Barthélémy, se disputent la même femme, Léa, une bohémienne (la « Fille du fleuve »).
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Tonin est injustement accusé d’un meurtre — un sale coup ourdi par jalousie — ce qui le contraint à fuir. Pour échapper à la justice, il va quitter sa vie de marinier.
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À partir de là, la série suit une trajectoire picaresque : Tonin traverse plusieurs milieux sociaux et géographiques de la France de l’époque — le fleuve, les cheminots, les mines (les « gueules noires »), les docks, les villes…
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Au fil des albums, plusieurs thèmes s’entrecroisent : l’amour, l’amitié, la lutte de classes, l’injustice sociale, la rédemption, et le poids d’un passé tragique.
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Dans le quatrième tome, l’action mène les personnages à Marseille, dans un environnement ouvrier et populaire, avec ses docks, ses tensions sociales, et un contexte historique mêlé (période d’agitation sociale, prémices de changements industriels…).
L’ensemble forme une grande fresque sociale et humaine — non une simple aventure ou un feuilleton romantique — décrivant la France provinciale et industrielle de cette époque, avec ses doutes, ses espoirs, ses travers et ses combats.
✍️ Les Auteurs
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Nelly Moriquand : ancienne professeure d’espagnol et journaliste, elle s’est tournée vers le scénario BD. Les Pêcheurs d’étoiles est sa première série. Grâce à sa culture et ses qualités d’écriture, elle infuse à ses récits une forte dimension historique et sociale, en ancrant ses personnages dans un contexte crédible et documenté.
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Fabien Lacaf : de formation artistique et archéologique, il s’impose comme un dessinateur rigoureux et réaliste. Son trait, clair et soigné, collabore parfaitement avec le style « roman historique populaire ». Il a travaillé pour le cinéma (storyboards), ce qui peut expliquer son sens du cadre, de la narration visuelle et du détail.
Même si le scénario de départ — deux mariniers, une femme, un fleuve — peut paraître modeste, l’alchimie entre Moriquand et Lacaf transforme l’histoire en un récit épique et dense, mêlant aventures, drames intimes et contexte historique.
📖 Organisation de la série
La série compte 5 tomes :
| Tome | Titre (et date) |
|---|---|
| 1 | La Fille du fleuve (1989) |
| 2 | Ballast (1990) |
| 3 | Les Gueules noires (1991) |
| 4 | 26, rue de la belle marinière – Marseille (1992) |
| 5 | Les Chaînes de la liberté (2019) — dernier tome paru après 27 ans d’interruption. |
Le cinquième tome conclut l’odyssée de Tonin. Après un long silence éditorial (tombe de la série en 1992 faute de succès commercial), la saga a été relancée plus de 25 ans plus tard.
✅ Ce qui fait l’intérêt de la BD
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Un cadre historique bien rendu : le travail de documentation de Nelly Moriquand donne à l’ensemble une vraie crédibilité — les métiers, les lieux, les tensions sociales, les bouleversements de la France fin XIXᵉ sont bien évoqués. On a une immersion réussie dans un monde en transition : du fleuve, au rail, aux mines, aux docks, à la ville.
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Un héros complexe et attachant : Tonin, à la fois fort, vulnérable, passionné, brisé, mais déterminé — ce mélange rend son parcours crédible et émouvant. Le lecteur suit sa chute, sa fuite, sa reconstruction, ses choix difficiles.
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Un souffle épique & romanesque : amour, rivalités, faux-accusation, fuite, exil, pauvreté, solidarité, engagements politiques — tous les ingrédients du drame populaire et de la grande aventure sont là.
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Un ouvrage social & politique : la BD n’est pas naïve : elle évoque les inégalités, les difficultés des travailleurs (mariniers, cheminots, mineurs), les injustices, la misère, et les bouleversements de l’époque. Elle rend hommage à ces anonymes souvent oubliés.
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Un bel équilibre entre récit et densité historique : l’histoire est riche, mais le récit reste lisible, vivant, avec du rythme, des rebondissements, des personnages bien campés. Pour qui aime l’histoire et les récits « réalistes-romanesques », c’est un très bon compromis.
🎬 Contexte éditorial & particularité de la parution
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Les Pêcheurs d’étoiles a été publiée à l’origine par l’éditeur Glénat, dans la collection « Vécu », spécialisée dans la BD historique.
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Après quatre albums publiés entre 1989 et 1992, la série s’est arrêtée faute de succès commercial, malgré son ambition.
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Longtemps inachevée, la série a connu un revival en 2019 grâce à l’éditeur Mosquito, qui a publié le 5ᵉ et dernier tome (Les Chaînes de la liberté) plus de 25 ans après le 4ᵉ album. A commander auprès de son libraire BD préféré !
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Tragiquement, ce tome final est également le dernier ouvrage de Fabien Lacaf : il est décédé peu avant la publication, rendant cette conclusion émouvante et symbolique.
🎭 Ton & style — Ce à quoi s’attendre
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Réaliste et documenté : le récit ne fait pas dans le romanesque « cliché » uniquement — il s’attache à restituer les conditions sociales, économiques et humaines de l’époque.
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Histoire, travail, misère, espoir : la série met en lumière les transformations de la France fin XIXᵉ — industrialisation, chemins de fer, mines — et le sort de ceux qui vivent ces changements.
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Romance & drame : l’amour entre Tonin et Léa, la rivalité, les choix, les trahisons, les faux-accusations, etc. offrent une dimension émotionnelle forte, mais toujours teintée de réalisme.
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Suspense et engagement moral : les dilemmes, la fuite, les injustices, la vengeance, la solidarité — rendent le récit parfois dur, mais jamais gratuit.
⚠️ Points faibles ou limites
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Le démarrage est parfois jugé lent — le premier tome peut paraître un peu lent à installer le contexte avant que l’intrigue ne démarre véritablement.
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Le rythme peut souffrir de l’ambition du projet : densité narrative, nombreux personnages, lieux variés — ce qui rend parfois l’enchaînement d’événements un peu condensé.
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Comme la série a été interrompue longtemps, certains lecteurs pourraient trouver l’écart entre le tome 4 et le tome 5 « étrange ». Mais l’éditeur et les auteurs ont tenté de pallier cela via un résumé en ouverture du tome 5 pour remettre le lecteur à niveau.
- Néanmoins, cette série est appréciée par les amateurs de BDs, mais aussi d’histoire et d’intrigues policières
🧭 Pour quel type de lecteur ?
Cette BD s’adresse particulièrement à :
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Ceux qui aiment les romans historiques et les récits ancrés dans le réel.
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Les lecteurs sensibles aux drames sociaux, aux récits sur le monde ouvrier, les injustices, les parcours de vie difficiles.
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Ceux qui apprécient la BD réaliste, avec un dessin soigné, des décors travaillés et un souci de vraisemblance.
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Les amateurs de sagas longues, avec personnages complexes, évolutions, revirements — un “grand récit”.
🔚 En conclusion
Les Pêcheurs d’étoiles est bien plus qu’une simple BD d’aventure : c’est une fresque sociale et historique, une chronique de vies entre Rhône, mines, villes, exils, espoirs et désillusions. Grâce au duo Nelly Moriquand / Fabien Lacaf, l’histoire de Tonin devient un miroir d’une époque de transition, de turbulence et de rêves.
Si vous appréciez les récits qui mêlent intimité, Histoire, doute, et témoignage social — cette série mérite une place dans votre bibliothèque BD.
Sur le site : https://bdoccasion.com
Source Cotation, BDM 2025/2026 : http://www.arenes.fr




















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