CITY HUNTER FORMAT DE LUXE – Douze Albums

City Hunter : Un classique du manga entre action, humour et romance

City Hunter est un manga japonais écrit et dessiné par Tsukasa Hōjō. Publié pour la première fois en 1985 dans le magazine Weekly Shōnen Jump de l’éditeur Shueisha, il s’est rapidement imposé comme un des titres majeurs du manga des années 1980. La série compte au total 35 volumes, et a connu un immense succès au Japon ainsi qu’à l’étranger, notamment en France où elle a été traduite et éditée par J’ai Lu, puis Panini Manga.

Synopsis

L’histoire se déroule principalement à Tokyo, où le héros, Ryô Saeba, exerce le métier de « nettoyeur » : un détective privé au service des gens en détresse, souvent engagé pour des missions dangereuses comme la protection de témoins, la lutte contre des criminels ou l’espionnage. Ancien mercenaire au passé mystérieux, Ryô est aussi un tireur d’élite hors pair et un combattant redoutable. Il agit sous le pseudonyme de City Hunter, un nom qu’il partage avec son défunt partenaire, Hideyuki Makimura.

Après la mort de Hideyuki, Ryô s’associe avec la jeune sœur de ce dernier, Kaori Makimura, une femme au tempérament explosif qui devient sa partenaire. Bien qu’elle n’ait pas ses compétences de combat, Kaori joue un rôle clé dans la gestion des affaires et veille à ce que Ryô ne cède pas à ses tendances de grand pervers, un trait comique récurrent du personnage.

Ton et style

Ce qui fait le charme de City Hunter, c’est sa capacité à mélanger les genres avec brio. À la fois thriller d’action, comédie burlesque et romance, le manga alterne entre scènes très dynamiques et séquences absurdes où Ryô laisse parler son côté lubrique. Cependant, malgré son comportement caricatural, le personnage sait se montrer sérieux et honorable quand la situation l’exige. La relation entre Ryô et Kaori, tout en non-dits, évolue lentement, ajoutant une tension romantique constante.

Tsukasa Hōjō a un style graphique élégant, avec des traits fins et un souci du détail notable pour les expressions faciales, les décors urbains et les scènes d’action. Le contraste entre la beauté plastique de ses personnages et les gags visuels exagérés participe grandement à l’identité de la série.

Succès et adaptations

Le succès de City Hunter ne s’est pas limité au format papier. Le manga a été adapté en anime dès 1987, avec plusieurs saisons, films d’animation et épisodes spéciaux. La série animée a renforcé la popularité de Ryô Saeba, notamment grâce à son opening culte, “Get Wild” du groupe TM Network.

En France, l’anime a été diffusé à partir de 1990 dans l’émission Club Dorothée sous le nom de Nicky Larson, avec un doublage français très libre qui a pris beaucoup de libertés humoristiques, parfois critiquées, mais restées cultes pour toute une génération.

Outre l’anime, City Hunter a connu plusieurs adaptations en prises de vues réelles, dont un film hongkongais avec Jackie Chan (1993), un téléfilm sud-coréen (2011) et un long métrage français en 2019, “Nicky Larson et le parfum de Cupidon”, réalisé par Philippe Lacheau. En 2023, un nouveau film d’animation japonais, très bien reçu, a ravivé l’intérêt pour la franchise.

Héritage

City Hunter reste aujourd’hui une œuvre de référence. Sa popularité perdure grâce à sa richesse narrative, ses personnages attachants et son mélange unique d’humour, d’action et d’émotion. Tsukasa Hōjō a également créé d’autres œuvres notables comme Cat’s Eye (avec lequel City Hunter partage le même univers) ou Angel Heart, une série parallèle plus sombre se déroulant dans un univers alternatif.

En résumé, City Hunter est bien plus qu’un simple manga d’action. C’est une saga emblématique qui a marqué son époque et continue de séduire les lecteurs et spectateurs des nouvelles générations.

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